BACKGROUND OF THE PROJECT

BACKGROUND OF THE PROJECT

The whole story behind the creation of Roger Ben Aïm test center, a unique center for Research, experimentation and validation of processes, located near Agen.

IFTS, that is located on a hill near Agen, launched the idea in 2013 to develop its activities through offering new skills and solutions. Back then, the idea was to acquire new test means, focusing on membrane separation techniques evaluation.

Thanks to the support of the Region (Aquitaine at that time, Nouvelle-Aquitaine today) and local authorities (Département de Lot-et-Garonne), IFTS already had in its labs the appropriate means to perform fine characterization of solutes and membrane porous materials.

But there was a strong will to test water treatment equipment in conditions that would be representative of industial practice, in particular in terms of flow rate. This implied to develop new capabilities and this is what gave birth to the project of a flexible test plateform, that would be located on a site giving access to all types of water. 

The Roger Ben Aïm Test Center emerges in Agen

Jean Dionis du Séjour, mayor of Agen and Chairman of Agglomération d’Agen (conurbation authority), and Mr Henri Tandonnet, vice-Chairman of Agglomération d’Agen and, at that time, Senator of Lot-et-Garonne of the National committee for Water, encouraged this idea. With their support, IFTS acquired land at Rouquet, in Agen. The place offers stategic advantages as it is located between the drinking water plant and the waste water treatment plant for Agen conurbation. This new test center will be supplied with both waste and drinking water, which is a key asset to conduct large scale experiments on waste water and drinking water treatment solutions, for the benefit of manufacturers, water treatment specialists or as part of research programs.

This project is made possible thanks to the support of Région Nouvelle-Aquitaine, chaired by Mr. Alain Rousset, and of Agglomération d’Agen. 

A fantastic opportunity for manufacturers

The Roger Ben Aïm Test Center represents  great oppotunities for manufacturers seeking the validation of innovative solutions.

  • The status of IFTS, a non-profit organization (Loi 1901) with open governance, is a pledge for independence.
  • The representativity of tests made on real waters.
  • The recognition of results provided by IFTS that is known worldwide for implementing accurate and validated test methods.

The Roger Ben Aïm Test Center is named after the founder of IFTS, University Professor with international reputation in the fields of water, filtration and membrane science. Although he retired, Roger Ben Aïm still acts as a scientific advisor for IFTS.

Types of Water available :

  • Water from the Garonne river
  • Deep well water
  • Flocculated raw water
  • Settled water, before treatment on sand and activated carbon
  • Sand and activated carbon filters backwash water
  • Raw waste water
  • Treated water out of the waste water plant
  • Pre-treated water (sieved, free from sand and oil)
THE INTERVIEW WITH ALAIN ROUSSET

THE INTERVIEW WITH ALAIN ROUSSET

LA POLITIQUE RÉGIONALE EN FAVEUR DE L’EAU

 

 

 

Questions à Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine

 

 

 

 

Vous êtes depuis 2016 le président de la Région Nouvelle-Aquitaine qui réunit les anciennes régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes. La Région soutient l’initiative du Centre d’Essais Roger Ben Aïm de l’IFTS, connaissez-vous ce projet et pouvez-vous nous dire ce qui a motivé l’intérêt de la Région pour cette initiative ?

L’Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives (IFTS) est une structure que la Région et moi-même connaissons particulièrement bien, puisque cette association a été soutenue dès sa création en 1981, par la Région Aquitaine. Le projet de Centre d’Essais Roger Ben Aïm, de l’IFTS, est bien entendu financé par la Région et je me félicite de la future existence d’un Centre d’Essais sur l’Eau à Agen, qui permettra d’asseoir encore plus l’attractivité économique et scientifique de la Nouvelle-Aquitaine dans la filière industrielle de l’eau. J’ai depuis plusieurs décennies, favorisé l’émergence de Centres Ressources Technologues pour soutenir l’industrie à partir des compétences que ces structures acquièrent auprès des Laboratoires Universitaires par le ressourcement scientifique. L’IFTS est un CRT de renom, labéllisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, reconnu internationalement. Il a vocation à permettre l’émergence de technologies innovantes dans le domaine des Techniques Séparatives. Le Centre d’Essais Roger Ben Aïm, extension de l’IFTS, jouera ce rôle dans le domaine spécifique du traitement de l’eau (eaux usées, eaux potables, eau pluviales…) en permettant à des industriels de tester leur matériels dans leur cycle de développement.

La Nouvelle-Aquitaine veut s’affirmer comme une terre d’eau. Les concertations organisées cette année, accompagnées d’états des lieux, ont permis d’en saisir les enjeux. Quel constat personnel faites-vous ? Quels sont les dossiers majeurs liés à l’eau que vous allez porter et avec quelle priorité ?

L’eau est un élément universel et fondamental pour la vie, mais il n’est malheureusement pas disponible en quantité illimitée. Il est ainsi primordial de préserver cette ressource tout en permettant des usages équilibrés. C’est pour cette raison que j’ai souhaité mener une large concertation à laquelle l’ensemble des parties-prenantes de l’eau, dont l’IFTS au travers du Cluster Eau et Climat, ont pu prendre part.

L’état des lieux scientifique mené n’a fait que renforcer mes craintes quant à l’impact du changement climatique sur la ressource en eau. En effet, les évolutions du climat (hausse des températures, modifications des régimes de précipitations, baisse des débits moyens des cours d’eau…) vont avoir des conséquences non négligeables sur les usages de l’eau (eau potable, usages économiques, …). Aussi, il est nécessaire de faire de l’eau une question centrale de l’adaptation au changement climatique. La disponibilité et la qualité de l’eau représentent deux des principaux défis des prochaines années. L’IFTS et son futur centre d’essai auront un rôle essentiel à jouer sur la question du traitement de l’eau en particulier pour gérer le sujet émergent des micropolluants des eaux urbaines (résidus médicamenteux et composés chimiques divers).

Pour renforcer leurs actions plusieurs organisations ayant un lien avec l’eau se sont regroupées dans le pôle Aqua Valley. Les pôles et les clusters, comme par exemple celui créé à Agen intitulé Eau et Climat sont-ils à votre avis des structures efficaces de promotion et de valorisation des savoirs ?

L’attractivité économique de la Nouvelle-Aquitaine dépend en grande partie de la compétitivité de ses filières industrielles. Pour soutenir leur développement, le Conseil régional  développe une politique volontariste qui repose sur une connaissance du monde des entreprises et sur son rapprochement avec les univers de la recherche et de la formation. Les clusters sont de réels facilitateurs pour que ces synergies et coopérations naissent et se développent.

Nous sommes riches, en Nouvelle-Aquitaine, d’entreprises qui œuvrent et innovent dans le domaine de l’eau. Aussi, j’ai souhaité, au regard des échanges que j’ai pu avoir avec les acteurs économiques de l’eau, soutenir une réflexion qui s’engage autour de la création d’un cluster ou d’une fédération de cluster sur l’eau. Un état des lieux des forces-vives en région est en cours (l’IFTS, avec son futur Centre d’Essais Roger Ben Aïm, est bien sûr identifiée comme l’une d’entre elles); il va permettre d’identifier les coopérations possibles.

Le Centre d’Essais Roger Ben Aïm, au travers de l’IFTS, est soutenu par l’Europe. Quelle sera l’action de la Région en ce qui concerne l’eau auprès de l’Europe ? Quel impact sur l’industrie et sur la vie des citoyens ?

Ne serait-ce qu’au travers de son rôle d’autorité de gestion des fonds européens, la Région dialogue régulièrement avec les instances européennes. Or comme je l’ai évoqué ci-dessus, nous sommes devant des défis importants en matière d’eau et de ses usages. Aussi la Région portera ces défis au niveau européen afin que soient pris en compte les besoins d’accompagnement, notamment des acteurs économiques, pour s’adapter aux effets induits du changement climatique sur la disponibilité de la ressource et sa qualité. La Région a l’autonomie de mobiliser, par le FEDER, des fonds européens pouvant être sur des thématiques liées à l’eau comme cela a été fait pour une part du financement du Centre d’Essais Roger Ben Aïm.

Peut-on considérer que les régions françaises agrandies constituent une nouvelle forme de pouvoir, plus puissante et plus efficace ? Que peut faire la Région pour améliorer la gestion de l’eau ?

Les Régions prennent en effet depuis plusieurs années une place importante et deviennent incontournables sur le secteur économique. Le transfert de l’autorité de gestion des fonds européens par l’Etat est une réelle reconnaissance de l’action que les Régions peuvent mener en proximité. En ce qui concerne la question de l’eau, je souhaite, compte tenu du rôle essentiel que va jouer demain cette ressource, que la Région Nouvelle-Aquitaine en soit un acteur majeur. Elle doit en particulier accompagner le développement et l’animation d’une gouvernance de proximité au plus près des acteurs de terrain.

L’environnement, le développement durable, sont des thématiques désormais bien installées dans les têtes des Français. Quelle priorité accordez-vous au plan régional à ces thématiques ? Est-ce suffisant ?

La diversité des milieux, de la faune et de la flore, la diversité des paysages, sa dominante rurale, font de notre Région un territoire attractif. Toutefois, nous savons que nombreuses pressions pèsent aujourd’hui sur l’environnement, ne serait-ce que du fait du changement climatique et de ses impacts. C’est pourquoi, nous souhaitons au travers de nos différentes politiques être des catalyseurs de la transition énergétique et écologique. C’est ainsi que nous soutenons de nombreuses initiatives pour le développement des énergies renouvelables (stockage, …) ou bien des actions en faveur de la préservation des écosystèmes avec par exemple la création d’un projet scientifique inédit autour de la biodiversité; le GIEC biodiversité néo-aquitain.

Pensez-vous que le Centre d’Essais Roger Ben Aïm puisse être un atout régional, voir national et international et pourquoi ?

Je ne peux que me féliciter du développement d’un nouveau centre de recherche sur l’eau en Nouvelle-Aquitaine. Bien entendu, ce centre a vocation à rayonner aussi bien localement que nationalement mais devra également se projeter à l’international pour valoriser ses savoir-faire et compétences.

Serez-vous présent à l’inauguration du Centre d’Essais Roger Ben Aïm en 2018 ?

Bien entendu, ce sera avec joie que je répondrai à l’invitation de l’inauguration de ce centre.

—————————————————

Contact presse

Rachid Belhadj

05 57 57 02 75 – presse@nouvelle-aquitaine.fr

Facebook : Région Nouvelle-Aquitaine – Twitter : @NvelleAquitaine

ROGER BEN AÏM TEST CENTER

ROGER BEN AÏM TEST CENTER

Yes, the IFTS’s Roger Ben Aïm Test Center is starting its own blog.

It may seem peculiar to accompany the Roger Ben Aïm Test Center’s construction, and later its activities, by a blog. But it is an enjoyable, spontaneous and fluid manner of delivering information about serious topics.

And to let you join in.

Founded in 2018 near Agen, at the Rouquet site to be specific, the Roger Ben Aïm Test Center is an experimentation platform for L’Institut de la Filtration et des Techniques Separatives. IFTS, presided over by Christophe Bonnin, was created in 1981 by Roger Ben Aïm, a university professor and researcher. It saw light of day thanks to the support, amongst others, of the Chambre of Commerce, the Lot-et-Garonne’s General Council, the Urban Community d’Agen, and the Aquitaine administrative region.

Currently directed by Vincent Edery, and Christophe Peuchot before him, IFTS is a love story about filters (not to be confused with philters), membranes, and other liquid/solid separation processes.

It is therefore not by chance that the Roger Ben Aïm Test Center, fruit of an entire team’s brainstorming, will hold up in Nouvelle Aquitaine, a stakeholder in this endeavor. Land of water and innovation, land of Montaigne and his Essays, the Nouvelle Aquitaine region is a fertile cradle. It is thus fitting that the Roger Ben Aïm Test Center will be built between a wastewater treatment plant and a drinking water plant.

The Roger Ben Aïm Test Center is a research and experimentation facility where pilots and industrial materials will be tested in real world waters of varying characteristics. The station will be connected to the water exiting the two neighboring “clean” and “dirty” water facilities. The Roger Ben Aïm Test Center abuts the Garonne and its lateral canal, an extension of the canal du Midi (which together form the “canal of two seas” between the Atlantic and the Mediterranean).

Nearby, at the foot of the Pont Canal, a coffee-bike shop just opened, in Agen’s old drinking water plant. The picturesque spot welcomes cyclists heading along the green pathways towards far away destinations. A highly symbolic place for the Roger Ben Aïm Test Center, whose international and environmental mission statements are obvious.

Manufacturers,water treatment specialists, suppliers, researchers, labs, institutions, users, and curious public, this blog is for you and will pride itself in taking note of your comments.

Together we will follow its construction, and we will comment on all interesting aspects of these processes which feed off a land irrigated by solid technical and scientific capabilities.

THE BUILDING

THE BUILDING

Centre d’Essais Roger Ben Aïm by IFTS : what will it look like?

The Roger Ben Aïm Test Center is a unique test platefrom to assess the performances of Water Treatment systems that will start operations at the end of 2018. In the meantime, let’s see what it will look like!

The Roger Ben Aïm Test Center is located in Rouquet area in Agen, near the Pont-Canal, the famous bridge over the Garonne river.

The building is designed to the specific constraints that apply to flood-prone areas : it will be built on stilts.

The ground floor, that features a parking area and the delivery zone, can accomodate containerized skids, with all the required supplies to perform tests. 

The basement will feature recovery ands neutralization tanks, to control all effluents before they are returned to the treatment plant, and storage tanks, dedicated to rain or drinking water. 

The upper level features the analysis laboratory, offices, one meeting room, a mechanical workshop and the hall dedicated to experiments on water treatment systems (with lift). Up to 3 test campaigns can be carried at the same time.

In order to have a better control of the temperature inside the building and not to create a heat island in the area, the Roger Ben Aïm Test Center will feature a green roof.

Who are the funders of the building?

Agglomération d’Agen makes a financial contribution of 75 000 € , Région Nouvelle Aquitaine and FEDER fund participate to an amount of 375 000 euros. The remaining portion is self-financed by IFTS. The total cost for the project amounts to 1.5 M€.

IFTS AND INNOVATION

IFTS AND INNOVATION

L’Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives, IFTS, support de l’innovation industrielle

Lorsqu’une recherche est lancée, on peut imaginer qu’elle conduira, à terme, à une application industrielle. A l’inverse, les industriels qui mettent en place de nouveaux produits ou de nouveaux procédés ont parfois besoin de la recherche pour résoudre certaines de leurs difficultés. A la fois centre de recherche et plateforme d’essais et d’analyses, l’Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives (IFTS), créé en 1981, et sa prochaine extension, le Centre d’Essais Roger Ben Aïm (Cerba) dédié à l’eau qui sera construit en 2018 à Agen, s’inscrivent dans cette logique d’échange de services et de partenariat. L’IFTS, structure associative, propose ses services aux fabricants et utilisateurs d’équipements de séparation (liquide-solide , gaz-solide) y compris internationaux. L’IFTS compte un grand nombre d’adhérents industriels dans sa gouvernance : Ils sont aussi les clients de l’Institut.

Panorama des supports de l’innovation instaurés par l’IFTS pour répondre à la demande spécifique des entreprises.

1 – Quand l’industriel japonais Hitachi Zosen choisit l’IFTS

S’il fallait évoquer un choix exemplaire, nous citerions celui effectué, en 2013, par la société japonaise Hitachi Zosen. L’entreprise, qui développe ses activités dans les domaines du génie civil , de l’énergie, de l’eau, est une importante industrie nippone cotée en bourse. Elle a développé un procédé de traitement tertiaire en sortie de station d’épuration. Hitachi Sozen a besoin d’une certification pour lui permettre d’exporter sa technologie. Elle a confié à l’Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives une installation pilote de grande taille fabriquée au Japon avec pour mission de l’assembler, de l’installer et de la tester pendant un an sur le site de la station d’épuration de Rouquet, appartenant à l’agglomération d’Agen et exploitée par le groupe français Veolia, membre de l’IFTS et avec qui un partenariat a été signé. Selon l’industriel japonais, l’IFTS était l’acteur «le plus adapté au monde» pour réaliser ce type d’essais dans l’intention de lui permettre devenir acteur d’une nouvelle filière de réutilisation des eaux usées.

Cet essai a préfiguré le projet d’implantation qui, en 2018, verra le Centre d’Essais Roger Ben Aïm, s’ériger entre la station d’épuration et l’usine de traitement d’eau de l’agglomération d’Agen et dont nous suivrons les avancées dans ce blog.

2 – Des équipements d’essais qui répondent à de nouveaux besoins

Désireux de répondre à la demande pointue des industriels, l’IFTS ne cesse de s’équiper en moyens d’essais, de mesures et d’analyses conçus et réalisés par lui ou achetés auprès d’industriels constructeurs de matériels de séparations liquides-solides ou de matériels de caractérisation. En 2016 et 2017, plusieurs équipements sont venus enrichir les laboratoires, soit pour qualifier ou certifier des filtres, soit pour mener des études de coagulation, floculation, décantation, flottation, centrifugation, filtration, séparation sur membranes ou encore pour analyser des solides et des fluides. L’IFTS conçoit ainsi des bancs d’essais permettant l’optimisation du traitement des boues ou la caractérisation des membranes, à l’aide du Poromètre Fluide-Fluide notamment.

11 nouveaux instruments à l’IFTS

  • Enceinte climatique d’1m³ pour des essais à très basse ou très haute température sur des filtres ou autres éléments : automobile, aérospatiale, industrie
  • Pot vibrant pour essais filtres : automobile, aéronautique, US Army
  • Edge : Electromechanical Droplet GEnerator générateur électromagnétique de gouttelettes d’eau pour essai d’efficacité de séparation eau / gazole sur filtres à carburant
  • Centrifugeuse à haute vitesse et haute température pour clarifier des produits délicats à traiter : produits huileux et pétroliers
  • Microscope électronique à balayage couplé à une sonde EDX (Energy Dispersive X-Ray) (acquisition subventionnée par la Région Nouvelle-Aquitaine) pour observer et mesurer à de très petites tailles, de très petits pores, et microanalyse chimique : particules, fibres, dépôts, media poreux, membranes filtrantes.
  • Caractérisation affinée de distribution de tailles de pores d’une membrane grâce au Poromètre Fluide-Fluide IFTS.
  • Nouveau compteur automatique de particules, il quantifie la pollution particulaire de fluides hydrauliques et de carburants.
  • Granulomètre à diffraction laser dédié à la caractérisation de la taille des particules dans les échantillons de suspensions aqueuses : fluides liquides, gouttes d’eau dans le gasoil.
  • Mini filtre presse de laboratoire (fournisseur FAURE EQUIPEMENTS) approvisionné par l’IFTS, permet d’alimenter de manière tangentielle, à partir d’un réservoir, 1 à 4 cellules de filtration en série : étude de décollement de gâteaux de boues industrielles
  • Filtre presse chauffant Rollfilt (fournisseur REISSER) permet d’étudier l’aptitude des solides à être traités par filtration-compression assistée thermiquement : déshydratation de gâteaux de boue urbaine ou industrielle
  • Décanteuse centrifuge à vis racleuse : pour des essais en laboratoire pour étudier la décantation centrifuge des produits de fabrication ou des boues.

3 – Trois thèses supervisées par l’IFTS au profit des adhérents

Cette année, ils sont 2, et bientôt 3, thésard(e)s à rejoindre l’IFTS pour mener des travaux innovants, ce qui démontre l’important effort réalisé par l’IFTS au bénéfice de ses adhérents et pour se maintenir à la pointe de la recherche.

  • Caractériser et simuler la GDL, barrière de diffusion gazeuse, incluse dans les piles à combustibles. Groupe «Séparation sur membranes», sujet : Porométrie – Otman MAALAL Thèse en collaboration avec les universités de Toulouse et de Bordeaux
  • Etude de la sensibilité des filtres à l’effet de la forme des cristaux de glace formés dans le carburant – Groupe « Essais de filtres » – sujet : essais de givrage de filtres à carburant aéronautiques – Thèse en partenariat avec l’Université de Grenoble et Météo France
  • Combinaison des actions mécaniques et des actions thermiques pour récupérer des molécules à valeur ajoutée à partir de matrices végétales. Groupe « Procédés de séparation » – sujet Extraction solide-liquide sous champ centrifuge et sous micro-ondes – Alice ANGOY, Thèse en collaboration avec l’ I2M Bordeaux – Université et l’INRA Avignon

4 – Préserver les nappes, réutiliser et valoriser les eaux usées

L’IFTS est un membre actif du cluster “Eau et adaptation au changement climatique». L’objectif partagé par les acteurs de ce cluster est de développer une dynamique de recherche et d’innovation des PME du territoire et de faciliter un accès à de nouveaux marchés. L’un des premiers sujets concerne l’agglomération d’Agen : comment mieux utiliser les eaux pluviales et les eaux usées de façon à permettre une utilisation de l’eau en saison chaude et sèche pour minimiser les effets néfastes des canicules ? Pour ce faire, le cluster développe les outils de gestion, de distribution de l’eau, de fertilisation de précision en agriculture, et cherche des solutions pour refroidir et climatiser les villes de façon naturelle et durable de façon à préserver le confort et la santé des populations vis-à-vis des excès du climat.

Concrètement, l’IFTS contribue à développer des avaloirs dépolluants (dispositif destiné à recueillir les eaux de ruissellement, installé sous des bouches d’égouts) pour faire un premier traitement des eaux pluviales. L’équipement sera employé lors du programme de réinjection de ces eaux dans les nappes aquifères. Cette méthode est une première étape de traitement des eaux pluviales avant leur possible récupération dans la nappe. Le prototype a déjà été testé sur le site d’Arcachon.

LIEN : http://www.sudouest.fr/2013/11/08/l-avaloir-qui-depollue-a-la-source-1223277-2733.php

L’IFTS : une histoire de séparation entre liquides et solides

L’IFTS, Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives, est une association à but non lucratif fondée en 1981 sur un projet présenté par Roger Ben Aïm avec le soutien initial du ministère de la recherche et de la technologie. Carrefour entre la recherche et l’industrie, l’IFTS est un centre de référence international, au service des fabricants et des utilisateurs d’équipements de séparation liquide-solide. A la fois, centre de recherche et plate-forme d’essais et d’analyses, l’IFTS est reconnu pour sa rigueur et son indépendance, notamment au travers de son accréditation ISO 17025 par le COFRAC, qui lui permet de garantir la validité de ses propres méthodes d’essais, et la certification de son système de management de la qualité selon le référentiel ISO 9001:2008.