PROJET MART’EAU

PROJET MART’EAU

Mobilisation Alternative des Ressources Territoriales en EAux Urbaines.

Initié en 2019 par l’Institut de la Filtration et des Techniques Séparatives (IFTS), le projet MART’EAU, pour Mobilisation Alternative des Ressources Territoriales en EAux Urbaines, doit permettre d’expérimenter les conditions de réutilisation d’eaux usées traitées de la station d’épuration du Rouquet, propriété de l’Agglomération d’Agen, aux fins d’arrosage d’une terrasse végétalisée de 200 m2 implantée sur le Centre d’Essais Roger Ben Aïm, propriété de l’IFTS.

Le Centre de l’Eau Roger Ben Aïm est une station de recherche et d’expérimentation qui a pour objectif d’évaluer le comportement de pilotes et de matériels industriels sur des eaux usées réelles de caractéristiques différentes.

Deux unités pilotes de traitement tertiaire des eaux usées traitées sont installées au rez de chaussée du Centre (une unité d’épuration biologique classique et une unité type bioréacteur à membranes couplant un réacteur de dégradation biologique d’eau usée traitée couplé à une unité d’ultrafiltration) et fournissent l’eau nécessaire à l’arrosage de la toiture végétalisée du Centre.

Afin de vérifier l’impact de ce dispositif expérimental, l’IFTS avec l’aide d’Agralis, également membre du Cluster, a mis en œuvre sur la toiture végétalisée une instrumentation composée :

  • D’une station météorologique (Pluviométrie, hygrométrie de l’air, température air/sol, direction
    du vent, vitesse du vent, ensoleillement).
  • De sondes au niveau du sol pour mesurer l’hygrométrie, la température et la salinité.
  • De sondes mesurant la température de l’air réparties spatialement autour de la terrasse végétalisée.

Le pilotage de l’arrosage de la terrasse végétalisée est entièrement automatisé à l’aide d’une supervision installée dans les bureaux du Centre d’Essais Roger Ben Aïm ou la programmation du choix de l’origine de l’eau d’arrosage, de l’horaire d’arrosage et de sa durée, sont opérés.

MODES D’EMPLOIS

MODES D’EMPLOIS

L’eau : innovation pour les défis environnementaux de demain

L’eau et sa qualité est un facteur essentiel de notre environnement et joue un rôle stratégique dans le changement climatique. D’où l’idée de lui consacrer beaucoup d’attention en région. Un centre unique en Europe va ainsi voir le jour en Lot-et-Garonne pour tester de manière objective toutes les innovations liées au traitement de l’eau. Le parc naturel Périgord Limousin de son côté a mis en place des techniques innovantes d’effaçage d’étangs pour adresser le problème de pollution des nappes phréatiques. Enfin l’eau peut être une source d’énergie renouvelable grâce aux hydroliennes installées autant à Bordeaux qu’en zone rurale guyanaise.

© TV7 Bordeaux

LE BÂTIMENT

LE BÂTIMENT

A quoi ressemblera le Centre d’Essais Roger Ben Aïm créé par l’IFTS ?

Le Centre d’Essais Roger Ben Aïm est un laboratoire unique en France qui permettra dès 2018 d’attester les performances de dispositifs de traitement d’eau. A quoi ressemblera-t-il ?

Implanté sur la zone de Rouquet dans la ville d’Agen, le Centre d’essais Roger Ben Aïm, est aligné au Pont canal qui traverse la Garonne.

Le bâtiment, élégant, de couleur bleue, dont la vocation est d’étudier des dispositifs de traitement des eaux, respectera les contraintes spécifiques aux sites inondables. Il sera bâti sur pilotis.

Le rez de chaussée est amménagé en aire de stationnement et permet l’accès, par l’arrière du bâtiment, à un semi-remorque. En plafond, arriveront des sources de fluides et d’électricité nécessaires aux recherches menées sur des skids complets contenairisés et autonomes de grandes dimensions.

Sous la dalle de sol, seront installées des cuves de récupération/neutralisation/contrôle de l’ensemble des effluents avant leur renvoi vers la station d’épuration, ainsi que des cuves de stockage d’eau pluviale ou en provenance de d’usine de traitement d’eau potable.

L’étage comprend, un laboratoire, des bureaux, une salle de réunion et un atelier de mécanique/montage et bien sûr un espace dédié aux expérimentations de dispositifs qui peuvent être hissés avec un monte-charge. Jusqu’à 3 expérimentations peuvent être conduites en même temps. Le toit est végétalisé afin de climatiser au mieux l’espace sous plafond et contribuer à la limitation d’îlots de chaleur dans la zone d’implantation du bâtiment.

Qui finance le bâtiment?

L’agglomération d’Agen participe à hauteur de 75 000 €, la Région Nouvelle Aquitaine et le fonds FEDER apportent quant à eux 375000 euros. Le reste est autofinancé par l’IFTS. Le montant global du projet est de 1,5 M€.